Je ne crois pas au destin, ma chérie C., bien que je soupçonne que le hasard conditionne notre vie. Quand une personne disparaît de notre vie dans la jeunesse et réapparaît quarante ans après, sans s’annoncer; quand moi même ai écrit dans ces dates autour d'elle, sans savoir exactement pourquoi, le hasard finit d'irrumpir à nous. Et nous ne la méprisons pas, tout le contrarié, nous la traitons comme si elle était un nouveau-né, nous la couvrons des tulles pour qu'elle ne se refroidisse pas, pour qu'elle apprenne à vivre entre nous.
Je ne crois pas au destin, ma chérie, mais tu reviens maintenant et je tu reçu. Avec enthousiasme. Comme s'il était hier réellement. Et sans te connaître déjà, sans savoir comment tu es maintenant, sans savoir de toi depuis presque quarante ans, j'ai recommencé à m'émouvoir. Et peut-être à t'embrasser. Comme alors.
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